Tu t’es déjà demandé comment fabriquer un gode maison ? Peut-être par curiosité, pour le fun, ou simplement parce que tu cherches une alternative aux sextoys du commerce. Peu importe la raison, tu veux une réponse claire, détaillée et surtout fiable. Parce qu’on ne va pas se mentir, tout ce qui traîne sur le net n’est pas forcément une bonne idée.
Avant de te lancer dans l’aventure du DIY érotique, il y a des choses essentielles à savoir. D’abord, la sécurité. On parle d’un objet qui va entrer en contact avec ton corps, donc impossible de faire n’importe quoi. Il faut des matériaux adaptés, une hygiène impeccable et une forme bien pensée. Un gode mal conçu peut être inconfortable, voire dangereux. Ensuite, il y a le choix de la méthode. Certains détournent des objets du quotidien, d’autres préfèrent fabriquer un véritable sextoy sur-mesure en bois, en silicone ou même en impression 3D. Chacun sa technique, chacun ses envies.
Dans cet article, on va passer en revue toutes les solutions. Quels objets peuvent être utilisés en guise de gode improvisé ? Quelles sont les meilleures méthodes pour en fabriquer un de A à Z ? Quels sont les pièges à éviter pour ne pas finir aux urgences ? Je vais tout t’expliquer, étape par étape, en gardant un ton accessible et direct. L’idée, c’est que tu puisses faire ton choix en toute connaissance de cause, sans prendre de risques inutiles.
Alors, est-ce une bonne idée de créer son propre gode ? Quels sont les avantages et les inconvénients ? Et surtout, quelles sont les meilleures techniques pour un résultat à la fois sûr et efficace ? On va répondre à toutes ces questions sans détour. C’est parti.
Les alternatives immédiates : détourner des objets du quotidien
Quand on cherche à fabriquer un gode maison, le plus simple, c’est de choisir un objet qui a déjà la forme d’un pénis. Parce que soyons clairs, l’objectif ici, c’est d’avoir quelque chose qui ressemble à une bite, qui s’insère bien et qui procure du plaisir, que ce soit pour une femme qui veut une pénétration vaginale ou anale, ou pour un homme qui cherche un sextoy maison pour explorer son cul. L’important, c’est d’éviter les surfaces rugueuses ou coupantes, et de toujours protéger l’objet avec un préservatif.
Si l’objet est trop dur ou inconfortable, il est possible de l’envelopper d’un gant de toilette, d’une serviette fine ou même d’un tissu doux avant d’y placer un préservatif. Cette astuce permet non seulement d’améliorer le confort, mais aussi d’ajouter un peu de volume si l’objet est trop fin. Maintenant que les bases sont posées, voyons quelles sont les meilleures alternatives.
Les Fruits et légumes

C’est souvent la première idée qui vient en tête. Logique, puisque beaucoup de fruits et légumes ont la forme parfaite pour être utilisés comme sextoy improvisé. Parmi les meilleurs choix, on retrouve :
- Le concombre
- La carotte,
- La courgette,
- L’aubergine
- La banane.
Pour une pénétration vaginale, le concombre est sans doute l’un des meilleurs choix : il est droit, ferme et bien lisse. La carotte, plus fine et rigide, peut convenir aux débutants ou à celles et ceux qui préfèrent une pénétration plus étroite. Quant à la banane, elle a l’avantage d’avoir une légère courbure, ce qui peut être idéal pour stimuler le point G ou la prostate. Par contre, il faut qu’elle soit encore un peu verte pour éviter qu’elle ne s’écrase.
Si on parle de pénétration anale, la prudence est de mise. L’épi de maïs et la courgette sont des options envisageables à condition de bien les tenir en main pour éviter tout accident. Aucun de ces légumes n’a de base évasée, donc il faut rester vigilant pour ne pas risquer qu’ils disparaissent à l’intérieur.
Avant utilisation, il est essentiel de bien laver les légumes à l’eau chaude et au savon. S’ils ont une peau rugueuse ou trop granuleuse, mieux vaut les envelopper dans un gant de bain ou une serviette fine avant de les recouvrir d’un préservatif.
Objets ménagers transformés en gode

Quand on n’a pas de fruits ou légumes sous la main, d’autres objets du quotidien peuvent parfaitement faire l’affaire. L’essentiel est de choisir quelque chose de bien lisse, qui n’a pas de bords coupants ou d’aspérités désagréables.
Parmi les plus faciles à détourner, on retrouve :
- Le manche d’une brosse à cheveux, souvent long, fin et bien lisse.
- Une télécommande, à condition qu’elle ne soit pas trop remplie de boutons.
- Un marqueur permanent, qui a généralement une forme adaptée et une surface douce.
Les bouteilles d’eau de 50 cl sont aussi une bonne alternative, car leur forme cylindrique est idéale. Cependant, il faut faire attention aux arêtes du bouchon et au fond, qui peuvent être un peu tranchants. Pour éviter tout inconfort, il suffit d’envelopper la bouteille dans une serviette fine avant de la recouvrir d’un préservatif.
D’autres objets peuvent être adaptés selon ce qu’on a sous la main : un biberon, un déodorant en stick bien fermé.
Une autre idée consiste à utiliser un rouleau de sopalin vide, qu’on peut renforcer en le remplissant de papier toilette mouillé qu’on laisse sécher et d’une éponge a fond de teint pour y crée le bout. Une fois bien solidifié, il peut être enveloppé dans un gant de toilette ou une serviette avant d’être protégé par un préservatif.
Objets vibrants improvisés

Si on cherche plus de sensations, il existe quelques objets du quotidien qui peuvent remplacer un vibromasseur. La brosse à dents électrique est sans doute la meilleure alternative. Son manche peut être inséré, et ses vibrations permettent de stimuler les zones érogènes de manière très efficace.
Autre option : le téléphone portable en mode vibreur. Placé dans un petit sac plastique avant d’être recouvert d’un préservatif, il peut être utilisé comme stimulateur externe, notamment pour le clitoris ou le périnée. Il faut toutefois noter que la vibration d’un téléphone ne dure pas longtemps et qu’il faut régulièrement la réactiver.
Objets de sport pouvant être utilisés

Certains équipements sportifs sont également une bonne alternative. Le manche d’une raquette de tennis, par exemple, offre une prise en main facile et une surface souvent lisse. Il est préférable de choisir un modèle avec un grip en caoutchouc pour éviter toute sensation désagréable.
Le bâton de marche ou de randonnée est aussi une option envisageable. Il a une bonne longueur et une prise confortable, mais il peut être trop froid ou trop rigide. Pour plus de confort, il suffit de l’envelopper dans une serviette fine avant d’y placer un préservatif.
Autres objets qui peuvent être utilisés
Si aucune des options précédentes ne convient, voici d’autres alternatives à envisager :
- Un manche d’aspirateur, bien lisse et enveloppé d’une serviette pour plus de confort.
- Un tube en PVC, dont on peut choisir le diamètre adapté.
- Une serviette roulée, serrée et insérée dans un préservatif pour une texture plus douce.
- Un rouleau à pâtisserie, en bois ou en plastique, qui offre une bonne prise en main.
- Le manche d’un fouet, fin et long, idéal pour une pénétration progressive.
- Une frite de piscine, qui peut être coupée à la taille souhaitée et enveloppée pour plus de confort.
- Un manche à balai, bien lisse, avec une longueur parfaite pour une prise en main sécurisée.
- Une batte de baseball, en plastique ou en bois, qui peut être adaptée selon le diamètre voulu.
- Une lampe torche, cylindrique et solide, souvent de la bonne taille pour être utilisée en toute sécurité.
- Une queue de billard, fine et longue, mais nécessitant une bonne protection pour éviter toute rugosité.
- Un manche de parapluie, parfois légèrement courbé, ce qui peut offrir une stimulation différente.
Avec toutes ces options, il est possible de fabriquer un gode maison adapté à ses envies, tout en respectant les précautions de base pour une utilisation sans risque.
L’essentiel est de rester attentif à la sécurité : éviter tout objet pouvant se casser, toujours protéger avec un préservatif et s’assurer que l’objet peut être retiré facilement. Avec un peu de créativité, il est tout à fait possible de trouver une alternative satisfaisante et sans risque.
Fabriquer un gode maison avec des matériaux adaptés
Si détourner un objet du quotidien peut être une solution rapide, certains préfèrent aller plus loin et fabriquer un gode sur-mesure. L’idée, c’est d’avoir un sextoy unique, parfaitement adapté à ses envies, avec une forme et une texture maîtrisées. Mais attention, il ne suffit pas de prendre n’importe quelle matière et de se lancer. Tous les matériaux ne sont pas adaptés au contact intime, et certains peuvent même être dangereux s’ils ne sont pas correctement travaillés.
Là encore, il y a plusieurs options. Certains privilégient le moulage avec du silicone, pour un résultat proche des modèles vendus en magasin. D’autres préfèrent le bois, le verre, l’argile ou même l’impression 3D pour créer un gode à leur image. On va voir en détail comment s’y prendre pour chacune de ces méthodes.
Crée un Gode en silicone moulé
Si tu veux un gode qui ressemble à un vrai sextoy, le silicone est sans doute le meilleur choix. Il est utilisé dans l’industrie des jouets intimes parce qu’il est souple, doux et sans danger pour le corps. Pour fabriquer un gode en silicone, il faut passer par un moulage. Et la bonne nouvelle, c’est qu’il existe des kits tout prêts qui permettent de le faire facilement.
Le plus connu, c’est le Clone-A-Willy. Ce kit permet de mouler un pénis réel et de le reproduire en silicone. Pratique si tu veux un gode personnalisé qui imite parfaitement une forme existante. Mais si tu veux un modèle totalement unique, tu peux aussi créer ton propre moule. Pour ça, il faut utiliser de l’alginate, un matériau souvent utilisé en sculpture. Une fois le moule créé, il suffit de couler le silicone dedans, de laisser sécher, et le tour est joué.
Voir les kits de moulage
Gode en bois sculpté
Le bois est une matière naturelle, chaude et agréable au toucher. Un gode en bois bien travaillé peut être une excellente alternative, à condition de respecter certaines règles. On ne peut pas prendre n’importe quel bout de bois et le tailler sans précaution. Il faut choisir une essence adaptée, qui soit assez dure pour ne pas se fissurer, mais pas trop poreuse pour éviter d’absorber l’humidité et les bactéries.
Les meilleures options sont le bambou, l’érable ou le cèdre, car ce sont des bois résistants et relativement lisses. La sculpture demande un minimum d’outillage : il faut poncer le bois jusqu’à obtenir une surface parfaitement douce, sans échardes ni aspérités. Ensuite, il faut appliquer un vernis hypoallergénique, comme une résine spéciale, qui protège le bois et permet un nettoyage facile. Sans cette finition, le gode en bois serait trop poreux et difficile à entretenir.
Gode en verre ou en céramique
Le verre est un matériau souvent utilisé pour les sextoys, notamment parce qu’il est totalement non poreux et qu’il permet une stimulation différente, notamment avec le jeu des températures. Un gode en verre peut être chauffé sous l’eau chaude ou refroidi au réfrigérateur pour une sensation unique. Mais attention, tous les verres ne sont pas adaptés. Il faut impérativement utiliser du verre borosilicate, le même que celui utilisé pour les plats résistants à la chaleur.
Fabriquer un gode en verre demande un vrai savoir-faire, car il faut souffler et modeler le verre à chaud. À moins d’être verrier ou d’avoir accès à un atelier, cette méthode est difficile à réaliser soi-même. Par contre, il est possible de commander un modèle sur mesure auprès d’un artisan spécialisé.
Une autre alternative est la céramique ou l’argile cuite. Là encore, il faut bien choisir une argile non poreuse et la cuire à très haute température pour qu’elle devienne solide et lisse. Ensuite, un émaillage spécial doit être appliqué pour que la surface soit parfaitement douce et non absorbante.
Fabriquer un Gode Maison en argile

Si l’idée d’un sextoy en céramique te plaît mais que tu veux le faire toi-même, l’argile peut être une solution. Mais attention, il ne faut pas utiliser n’importe quelle argile. Certaines sont poreuses et peuvent retenir des bactéries, ce qui n’est pas idéal pour un usage intime.
Le modelage d’un gode en argile est relativement simple : il suffit de façonner la forme désirée, puis de laisser sécher avant la cuisson. Une fois cuit, il faut appliquer un vernis hypoallergénique pour rendre la surface complètement lisse et sécurisée. Sans cette étape, l’argile pourrait être désagréable au contact et difficile à nettoyer.
Crée un Gode en plâtre ou en résine
Le plâtre est une autre possibilité pour fabriquer un gode maison, mais avec quelques précautions. Utilisé seul, il est trop fragile et poreux pour être utilisé en toute sécurité. L’idéal est de créer un moule personnalisé, comme pour le silicone, puis d’y couler une résine époxy adaptée au contact avec la peau.
Une fois le moule rempli, il faut laisser sécher puis appliquer une couche de vernis protecteur. Certains choisissent même de peindre leur gode en plâtre pour lui donner un aspect plus réaliste avant d’ajouter la finition. Ce type de gode est généralement plus rigide que ceux en silicone, mais peut convenir à celles et ceux qui aiment une sensation plus ferme.
Gode en pierre
Plus rare, mais totalement possible, le gode en pierre est une alternative intéressante. Certaines pierres comme le jade, le quartz rose ou l’obsidienne sont déjà utilisées pour des sextoys vendus dans le commerce. Ces matériaux ont l’avantage d’être lisses, non poreux et très résistants.
Mais fabriquer un gode en pierre demande du temps et du matériel. Il faut sculpter la pierre avec des outils spécialisés, puis la polir jusqu’à obtenir une surface parfaitement douce. C’est une méthode longue, mais qui permet d’avoir un objet unique, durable et facile à nettoyer.
Fabriquer un gode maison grâce à l’impression 3D

L’impression 3D est une des solutions les plus modernes pour fabriquer un gode maison. Elle permet de créer une forme totalement personnalisée, avec les dimensions et les textures souhaitées. Mais attention, il faut choisir le bon matériau. Tous les plastiques utilisés en impression 3D ne sont pas sûrs pour un usage intime.
Les meilleurs matériaux sont le TPU ou le PLA, qui sont souples et non toxiques. Une fois le gode imprimé, il doit être poncé et recouvert d’un revêtement spécial pour éviter toute rugosité. Certains choisissent même d’imprimer un moule, puis d’y couler du silicone pour un sextoy plus souple et confortable.
Choisir un gode
Les précautions essentielles avant d’utiliser un gode fait maison
Fabriquer un gode maison, c’est bien. Mais l’utiliser en toute sécurité, c’est encore mieux. Ce n’est pas parce qu’un objet a la forme idéale qu’il est forcément adapté. Certains matériaux peuvent être dangereux s’ils ne sont pas bien nettoyés. D’autres peuvent provoquer des irritations ou même des blessures. Et puis, il y a des règles à respecter pour éviter toute mauvaise surprise, surtout si tu veux tenter une utilisation anale.
L’objectif, c’est de prendre du plaisir en minimisant les risques. Alors avant d’aller plus loin, voici tout ce que tu dois savoir pour que ton gode maison reste un allié du plaisir, et non un problème médical.
Hygiène et nettoyage
Un gode maison, ça ne se balance pas n’importe où après utilisation, et encore moins sans nettoyage. L’hygiène, c’est essentiel. Et là, il faut bien comprendre une chose : certains matériaux sont beaucoup plus sûrs que d’autres.
Les matériaux non poreux comme le verre, le silicone, le métal ou certaines résines bien vernies sont plus faciles à nettoyer. Ils ne retiennent pas les bactéries et peuvent être lavés en profondeur. Un peu d’eau tiède, du savon antibactérien, un bon rinçage, et c’est prêt pour la prochaine utilisation.
Les matériaux poreux, en revanche, sont plus problématiques. L’argile brute, le bois non verni, le plâtre, et même certains plastiques de mauvaise qualité peuvent retenir l’humidité et devenir un nid à microbes. Si ton gode maison est fabriqué dans une matière poreuse, il doit impérativement être recouvert d’un vernis spécial, et surtout utilisé avec un préservatif à chaque fois.
Pour désinfecter ton gode maison, plusieurs options :
- Laver à l’eau chaude et au savon antibactérien après chaque utilisation.
- Utiliser un nettoyant spécial sextoy, que tu peux trouver en magasin ou en ligne.
- Faire bouillir ton gode (uniquement si le matériau le permet, comme le verre ou le métal).
- Désinfecter à l’alcool à 70° ou 90°, mais attention, certains matériaux ne supportent pas l’alcool et peuvent s’abîmer.
L’idéal, c’est d’adopter une bonne routine d’entretien. Un gode propre, c’est un gode qui dure plus longtemps et qui évite les infections désagréables.
Lubrification et confort
Un bon gode, c’est un gode qui glisse bien. Et pour ça, le lubrifiant est indispensable. Mais attention, il ne faut pas utiliser n’importe quoi.
Si ton gode est en silicone, évite les lubrifiants à base de silicone, car ils peuvent l’abîmer. Dans ce cas, privilégie un lubrifiant à base d’eau, qui est compatible avec tout.
Pour un gode en verre, métal, bois verni ou plastique lisse, tu peux utiliser tous les types de lubrifiants : eau, silicone, hybride… Tant que ça glisse, tout va bien.
Voir les lubrifiants
Le lubrifiant ne sert pas juste à améliorer la sensation, il réduit aussi le risque d’irritation et de frottements désagréables. Et si tu veux éviter les infections ou prolonger la durée de vie de ton gode maison, pense à toujours utiliser un préservatif, surtout si le matériau est poreux.
Sécurité et risques à éviter
Un gode maison peut être une bonne alternative, mais mal utilisé, il peut aussi causer de sérieux problèmes. Il y a des erreurs qu’il vaut mieux éviter.
D’abord, ne jamais utiliser un objet cassant. Ça peut sembler évident, mais il faut le rappeler. Le verre non adapté, la céramique mal émaillée, les objets en plastique fragile peuvent se fissurer ou se briser en plein usage. Et là, c’est direction les urgences.
Ensuite, attention aux formes dangereuses. Un objet trop rugueux ou avec des angles mal taillés peut provoquer des irritations, voire des microcoupures. C’est pourquoi il est crucial que ton gode maison soit bien lisse et poli, avec une forme arrondie et confortable.
L’un des risques les plus sérieux, c’est l’utilisation anale d’un gode sans base évasée. L’anus a tendance à aspirer les objets insérés, et un gode sans butée peut se retrouver coincé à l’intérieur. C’est un accident plus fréquent qu’on ne le pense. Pour éviter ça, il y a deux solutions :
- Utiliser un gode avec une base large, ou une poignée.
- Fixer un élément au bout (par exemple, un manche, une corde ou une base en plastique adaptée).
Et si jamais un problème survient ? Si un objet reste coincé, n’essaie pas de le retirer toi-même en forçant. Ça pourrait aggraver la situation. Dans ce cas, direction les urgences, sans attendre. C’est embarrassant, certes, mais les médecins ont déjà vu bien pire.
Enfin, dernier point essentiel : écoute ton corps. Si un matériau provoque une irritation, une réaction allergique, ou si une sensation est désagréable, stoppe immédiatement. Chaque corps est différent, et ce qui fonctionne pour certains ne sera pas forcément adapté pour d’autres.
Devriez-vous vraiment fabriquer votre propre gode ?
L’idée peut être tentante, surtout quand on est jeune et curieux. Tester de nouvelles sensations, essayer autre chose que ses doigts, découvrir un plaisir plus intense… C’est normal d’y penser. Mais soyons clairs : utiliser des objets du quotidien pour se faire un gode, même juste pour tester, ce n’est pas une bonne idée.
Les objets que l’on trouve chez soi ne sont pas conçus pour être insérés dans le corps. Certains sont trop rigides, d’autres trop fragiles. Beaucoup sont poreux et peuvent accumuler des bactéries, augmentant le risque d’infections. Et surtout, ils n’ont pas de base évasée, ce qui peut être très dangereux, surtout pour un usage anal.
Les urgences médicales : un risque réel
Chaque année, des médecins doivent retirer des objets coincés dans l’anus. Pourquoi ? Parce que le rectum a tendance à « aspirer » ce qui entre dedans. Sans une base large, l’objet peut remonter trop loin et devenir impossible à retirer seul. Et là, direction les urgences… avec une histoire gênante à expliquer.
Alors oui, fabriquer un gode maison peut sembler amusant sur le moment. Mais les conséquences peuvent être bien plus embarrassantes et douloureuses.
Un vrai gode ne coûte pas si cher
Si tu veux vraiment essayer un sextoy, il existe des godemichets de bonne qualité dès 15 ou 20 euros. Beaucoup pensent que c’est un luxe, mais ce n’est pas forcément le cas.
Si tu n’as pas d’argent, en parler à tes parents peut être une option. Ça peut paraître gênant, mais ils ont sûrement déjà un sextoy chez eux. Aujourd’hui, la sexualité est beaucoup moins taboue, et dans une famille ouverte, il est possible d’en discuter sans problème. Évidemment, si tes parents sont stricts sur ce sujet, ce sera plus compliqué.
Commander ou acheter en toute discrétion

Si tu ne veux pas parler de ça avec tes parents, il existe plein de sites spécialisés qui permettent d’acheter un gode discrètement. La plupart des boutiques en ligne envoient les colis dans des emballages neutres, sans indication sur le contenu.
Tu peux aussi aller dans un sex-shop. Contrairement aux clichés, ce ne sont pas des lieux sombres et étranges. Aujourd’hui, il y a des vendeurs formés pour conseiller sans jugement, que tu sois débutant ou expérimenté. Si tu veux choisir ton gode en magasin, c’est une excellente option.
Acheter un gode
Conclusion : mieux vaut un vrai sextoy qu’un bricolage risqué
Même si ça peut sembler pratique de fabriquer un gode maison, ce n’est pas la meilleure idée. Un sextoy conçu pour le plaisir sera toujours plus confortable, plus hygiénique et surtout plus sûr. Plutôt que de risquer une visite aux urgences, mieux vaut investir dans un vrai gode et profiter pleinement, sans stress ni danger.